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CHRONIQUES DE VOYAGE... 
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en musique avec un chorus de Philippe DUCALET, voici la

Chronique n° 040, le samedi 15 juin, (dans l'avion du retour)

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La vidéo de l'arrivée à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac

19h20 - 15 juin 2002

Il est la dedans...

plus qu'une vitre entre nous !
en bonne compagnie !

avec le staf de production

carrément à l'ouest !


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Chronique de voyage n° 040, le samedi 15 juin, (dans l'avion du retour)

 

Mercredi 12 juin, La Havane, Cuba. 

La marche fonctionne comme prévue. Fidel arrive à 8h -5. Tout est organisé pile poil. Pas de spontanéité : cela fait penser à d'autres époques et d'autres lieux  qui vantaient la démocratie populaire, mais ici avec une musique militaire de type US ! Mais les marcheurs, dont certains sont là depuis 2h. du matin, n'ont tout de même pas un fusil dans le dos ! A la télé (puis de visu ensuite), ils paraissent plutôt décontractés et bon enfant.

 Je ne sais si je vais pouvoir m'intégrer à cette manifestation, car à l'hôtel, rien ne fonctionne : le centre des affaires a son fax et son Internet en panne. Et pendant longtemps, au fax de la réception, impossible de joindre la France. La révolution est en marche, mais ma chronique piétine.

 A la télé, je vois un slogan : "Vive le socialisme, à bas les mensonges, vive la liberté".

 Mais, pour dire aussi la face non cachée de la Révolution, la prostitution est importante (à 30 dollars la passe, plus cher qu'en France, autant que je puisse le savoir). La prostitution occasionnelle est habituelle, pour "mettre du beurre dans les épinards", car les salaires sont tellement faibles qu'il est difficile pour un cubain d'acheter les produits vendus contre des dollars dans les centres commerciaux qui sont implantés pour ratisser l'argent des touristes. La drogue circule aussi et dans certains quartiers, des animateurs sociaux font de la prévention et de l'éducation : un programme de formation de plusieurs milliers d'entre eux a été mis en place.

 L'idée de Fidel est aussi d'introduire l'euro de façon générale l'année prochaine, ce qui permettrait par ailleurs de mieux contrôler la circulation du dollar : beaucoup de possesseurs de cette monnaie de façon clandestine venant de leurs familles de Miami (avec vraisemblablement une complicité passive du pouvoir) seraient ainsi mis dans l'obligation de déclarer leurs dollars, si l'euro devenait la monnaie de remplacement. Mais attendons pour savoir.

 Le chômage serait important, semble t-il, et les services publics pléthoriques avec une productivité générale faible. L'encadrement du peuple est assez étroit avec le parti, les organisations de masse et les comités de défense de la Révolution (CDR), mais, comme partout dans le monde, les jeunes ne se précipitent pas pour militer et il faut des manifestations nationales de ce type pour donner une image plus participative de l'ensemble du peuple à la Révolution, au soutien à Fidel et au socialisme "invincible". Celui qui ne vient pas aux manifs est de toute façon vite repéré. La démocratie directe tant vantée ici est donc sujette à interrogation pour un chercheur comme moi : par exemple, le fait que la présidente de l'Union des femmes soit l'ancienne femme de Raul Castro, le frère de Fidel, montre le type de réseau constitué ici.

 Cela dit, de l'autre côté de la mer, vers l'ouest, il y a les Etats-Unis qui ne souhaitent qu'une chose : que Cuba redevienne une de leurs dépendances. Alors…

 A 10 h, enfin, le fax est passé. Je pars à la manif. Je la remonte et suis bloqué par un service d'ordre militant. Je ruse 2 fois pour me rapprocher de la tribune officielle. Impossible : je suis refoulé. Je regarde donc passer la foule pendant 2h et demie (total 4h. et demie de manif). En me basant sur celle de Paris le 13 Mai 1968, ça ne doit pas faire loin de 1 million de personnes (et il y a des manifs partout dans le pays). Le temps est chaud et couvert, mais pas de pluie. Drapeaux, banderoles, portraits, pancartes, toute la panoplie est là avec des slogans scandés au micro par des jeunes et des enfants pendant des heures. Le défilé passe le long de la mer : il y a l'espace, le contrôle est plus aisé et il passe devant le bâtiment qui représente les intérêts US à Cuba. D'un côté la mer, de l'autre, le long du trottoir, des policiers tous les 5 mètres et parfois des barrières ; tous s'écoulent donc dans le même sens obligatoire.

 L'ensemble paraît bien ritualisé et à chaque fois que l'hélicoptère de la télé passe (des dizaines de fois), tout le monde agite son petit drapeau (et Fidel aussi) et 20 secondes après, arrêt général. Idem le long du trajet devant les caméras fixes placées ici ou là sur des camions grues. Puis la dernière caméra passée, les banderoles sont pliées, les drapeaux roulés, les pancartes décrochées. On sent le rodage de vieux militants du parti habitués à ce genre d'événements.

 Et l'on défile par quartier, par usines, par écoles (les élèves encadrés par leurs maîtres, chaque école ayant un uniforme de couleur différente, les filles en jupe plutôt courtes ; j'ai même été témoin d'un incident : un membre du service d'ordre a fait descendre de la digue du bord de mer sur laquelle elles étaient assises pour se reposer 2 écolières afin qu'elle rejoignent leur groupe ; il faut dire aussi que beaucoup de mecs en profitaient pour se rincer l'œil vue la hauteur de la digue et la longueur des jupettes !), par organisations de jeunes, de clubs sportifs, de femmes, des orchestres de samba et de salsa, de travailleurs sociaux, de brigades diverses (dont une de lutte contre un moustique : l'"aedes Egyptae", celui qui transmet la dengue), et même une poignée de militants du parti communiste espagnol ; il y a aussi quelques groupes de militaires, mais peu : beaucoup sont consignés.

 Puis la large avenue devient désertique, barrée par le service d'ordre pendant encore une ½ h. avec les flics toujours en position ; et une escouade de balayeurs commence à nettoyer  à partir de la fin de la manif (dont la dernière banderole a été un immense "Venceremos" : j'ai remarqué aussi qu'il y a beaucoup d'enrobés chez les cubains, et surtout les cubaines, voire des obèses. S'ils ne se nourrissent pas de façon saine, ils ne semblent pas souffrir de la faim. De plus, je regarde leurs chaussures. J'ai observé que de façon générale, elles n'étaient pas en mauvais état. Beaucoup de tee-shirts avec la figure du Che, mais encore plus avec José Marti, voire l'Intifada, et pour la libération de héros cubains prisonniers aux USA), en particulier en récupérant tous les petits drapeaux qui jonchent le sol.

 Une heure après, il pleut des trombes d'eau pendant une bonne heure et demie. Fidel a gagné son pari ! Le ciel est avec lui (l'esprit saint, a t-il dit, car une ville de Cuba se dénomme ainsi). La veille, je l'ai vu en direct à la télé et je l'ai trouvé bien vieillissant : ses mains tremblent de façon visible, il a un tic facial, beaucoup de tâches de vieux sur le visage : je l'ai vu plusieurs fois mal à l'aise sans ses lunettes et même relire des consignes pour la manif sans s'apercevoir, semble-t il, qu'il les avaient déjà présentées. Il faut dire qu'il a 76 ans.

 En rentrant, un adulte m'aborde et, me prenant pour un espagnol, me demande de lui envoyer une lettre pour un ami en Europe ; je donne mon accord, mais il ne veut pas me rencontrer à l'hôtel par peur du contrôle et de la surveillance ; il me demande de nous éloigner parce qu'une personne assez proche pourrait entendre notre conversation ; je lui donne rendez-vous le lendemain à 18 h. devant un immeuble convenu en lui demandant de laisse l'enveloppe ouverte : je ne veux pas me faire piéger.

 Je rentre et je me repose. J'entraperçois au large 4 navires de guerre qui passent successivement : une vedette rapide, un aviso et 2 autres vedettes qui filent vers l'ouest : Cuba est en alerte. La télé cubaine passe et repasse la manif (1,2 millions de personnes, dit-elle, avec un total de plus de 9 millions de personnes pour toute l'île) ainsi que des extraits de toutes les autres. Ca se termine sans que l'on puisse voir derrière le dernier rang des manifestants. Le cadreur a pensé à tout. La télé reprend en conclusion des images impressionnantes de la foule colorée et de ses divers groupes (la couleur rouge des pionniers, le kaki des militaires, les diverses teintes des uniformes des écoliers, celles des ouvriers de différentes entreprises publiques, etc.) ; et la musique du reportage qui couvre le tout se conclut par un chœur avec des voix d'anges, accompagnées par des orgues : on est quasiment, d'un point de vue symbolique, dans le religieux et même le sacré !

 Jeudi 13 juin

 Je fais quelques achats et, vers 11 heures, de nouveau des pluies tropicales. Je prends un taxi pour l'Université de Habana où je rencontre une vice-directrice, Rita Gonzalez. Elle est entre autres à l'initiative, en 2000, de la création, à l'Université, de formations de travailleurs sociaux différentes de celles qui dépendent du Ministère de la Santé. Cette année, la formation continue a démarré et il est prévu des formations dans 4 ou 5 villes de province différentes.

 En sortant 45' après, il pleut toujours. Je pars à pied, une demi-heure, sous la pluie, et arrive au Centro de Superación para la Cultura. La directrice, qui était à une réunion au Ministère, ne peut me recevoir, mais 5 de ses collaboratrices et collaborateurs (chercheurs, responsables de programme) m'accueillent et m'écoutent à propos du colloque. Puis, je pars à pied à l'hôtel. Mais il fait très humide et chaud. Demain, je reviens au Centre où plusieurs responsables de programmes de développement culturel et communautaire venant de différentes capitales provinciales seront en formation.

 A l'hôtel, je commence à préparer mes affaires pour le retour. Je suis déjà bien excité. A 17h55, je suis à mon rendez-vous anonyme, dont j'ai parlé hier. J'en pars à 18h05. Personne. Une des clefs du travail "clandestin", c'est la ponctualité ! Il faut dire qu'il m'avait proposé de venir boire chez lui et de me présenter une amie. Comme je lui avais dit que je ne viendrais pas, le rendez-vous n'avait peut-être plus d'intérêt pour lui.

 A la télé, un journaliste cubain dénonce la politique de Bush qui vise, sous prétexte de lutter contre le terrorisme, à contrôler encore plus le monde. Il dénonce en même temps les réalités ou menaces d'écoutes ou de lectures en Europe des téléphones portables et des mails Internet. Ceci ne risque pas d'arriver à Cuba, puisque, par exemple, il n'y a pas de cybercafés à la disposition des citoyens. Ici, à l'hôtel (quand Internet fonctionne), cela coûte 10$ de l'heure ! Il faut dire aussi que les américains font payer très cher à Cuba l'accès aux autoroutes de la communication.

 Fidel est encore à la télé pour la 4ème fois en 4 jours : sur la lancée de la manifestation d'hier, il propose que les cubains en âge de voter viennent le faire sur le changement de Constitution et ce, dans chaque village, de samedi à mardi midi, sous forme d'un référendum, l'Assemblée Populaire se réunissant mercredi pour ratifier le texte. Les abstentions seront sûrement rares.

 Après une heure de considérations certes intéressantes sur les rapports de la pluie et de la mobilisation (hier 86% de la population a manifesté, soit 9,7 millions, et ceci calculé à l'unité près dans chaque capitale de province), il annonce que les citoyens ne devront pas oublier leur carte d'identité pour le vote. Après sa déclaration sur le fait qu'il préfère la démocratie de la rue à celle du vote (même si Cuba, ajoute-t-il, possède les deux, à l'inverse des démocraties libérales), voici que se met en œuvre, par le référendum, une autre forme de démocratie directe où chacun devra manifester son choix ! Ajoutons qu'il se perd deux fois dans ses papiers en voulant donner une précision : il faut dire qu'il y a tellement de feuilles devant lui que même moi, je m'y perdrais !

 Puis il parle des hôpitaux, de la jeunesse, du lait, de la canne à sucre, de la santé, des universités, du savoir, de la formation professionnelle, de la lutte contre la dengue, de la deuxième guerre mondiale, du suicide, d'Internet, + des questions de jeunes qui durent 7 à 8 minutes ! Ils savent déjà comment faire. Au bout de 3 heures ½, je décroche…

 Vendredi 14 juin

 Le jour du départ ! Je règle tous les derniers préparatifs et pars à la réunion signalée la veille. Une quinzaine de personnes, surtout des femmes, débattent des problématiques liées aux significations et difficultés du développement communautaire et des participations citoyennes. Je reconnais bien là des débats qui nous concernent (intérêt, passivité, conscientisation, éducation populaire, etc.). Par contre, la notion de conflit ne sort pas : une des membres, enseignante, avance l'idée de contradiction. Mais elle n'est pas reprise. Il faut dire aussi par faute de temps, peut-être.

 Je pars en taxi vers le vieux La Habana, vers le Capitolio, ancien siège de l'Assemblée Nationale, avec ses salons style Renaissance italienne ou baroque florentin. Le dôme est imposant, le plus large du monde, dit-on ici. Mais l'ensemble de l'édifice fait sombre et mal entretenu. Il y a surtout des expositions d'artistes où l'on cherche à vendre au touriste.

 Je pars à pied vers le Musée de la Révolution. Je me fais draguer par un homo (ou pseudo) et on me propose aussi des filles. Le Musée est passionnant, surtout sur la période de lutte pour l'Indépendance (fin 19 - début 20ème siècle) contre les espagnols d'abord, contre les USA ensuite. On comprend la haine d'un peuple contre les gouvernements successifs des Etats-Unis qui n'ont pas arrêté de vouloir coloniser cette île par tous les moyens. Cette fibre anti-impérialiste est un élément fondamental qui permet de comprendre la mobilisation des cubains, notamment lors de la dernière manifestation.

 Ensuite, la période de la Moncada (1954) jusqu'à la prise du pouvoir en 1958, montre bien pourquoi le peuple conserve sa confiance à Fidel, par la volonté permanente de celui-ci de lutter, jeune étudiant d'abord, militant révolutionnaire à l'assaut de la Moncada, navigateur de l'épisode de Granma, puis le guérillero de la bataille de la Sierra Maestra, enfin le vainqueur de la prise de Santiago de Cuba et l'arrivée triomphale à La Havane. Et quasiment chaque fois que les Etats-Unis ont menacé et durci leurs positions (blocus, playa Gijon, etc.), les dirigeants cubains ont radicalisé la Révolution et, si elle a mangé beaucoup de ses enfants, Fidel reste un fort symbole, avec son frère, de la résistance populaire.

 Enfin une salle retrace l'histoire du Che jusqu'à son dernier combat en Bolivie.

 En conclusion, il est difficile d'avoir une position tranchée sur la Révolution cubaine, qui serait soit porteuse de toutes les vertus pour les uns, soit de toutes les indignités pour les autres. Du point de vue de la volonté hégémonique des USA dans le monde, et en particulier à Cuba, le peuple cubain a tout mon soutien dans sa lutte pour l'indépendance. Du point de vue de la démocratie socialiste auto-gestionnaire qui est le mien, je me sens plus proche des pratiques du Parti des Travailleurs du Brésil que du parti communiste cubain : mais le premier n'est pas au pouvoir… Il faut donc attendre et voir. Le fait que Cuba soit une île doit aussi renforcer son sentiment d'identité particulière et nationale : il suffit de penser à l'Angleterre de la dernière guerre mondiale avec Churchill.

 Quant au soutien à Fidel, ses formes sont multiples et je vous propose la métaphore suivante : Un pêcheur à la ligne qui se livre à son activité peut le faire pour mettre du beurre dans les épinards, pour passer le temps, pour respirer au grand air, pour admirer le ciel et la mer, pour méditer, pour oublier son chef au travail, ou sa femme à la maison, qu'il ne supporte plus, ou qui lui fait peur. Les logiques qui peuvent conduire les gens du peuple à adopter des attitudes plus ou moins actives de soutien à la politique de Fidel sont aussi diversifiées que celles du pêcheur.

 En tous cas, rien n'est dit au Musée sur ce que sont devenus les premiers dirigeants de la Révolution, après les luttes internes (à part les figures mythiques de Camilo Cienfuegos et du Che). Cela serait faire œuvre historique que de nous en informer (comme lorsque l'on regarde ce que sont devenus les membres du Comité Central du Parti bolchevik après la Révolution de 1917… mais il a fallu au moins 40 ans pour le savoir en détail).

 Après 4 heures de station debout, n'ayant pas mangé, je rentre à l'hôtel fatigué. J'ai 3 heures d'attente avant de partir à l'aéroport, et 3 heures encore avant de monter dans l'avion. Je discute à l'hôtel avec un fils d'espagnol émigré en Australie, qui a un accès anglais épouvantable… puis taxi pour l'aéroport, départ annoncé avec 1h30 de retard.

 Samedi 15 juin

 Arrivée à Paris sans problème. 2h30 d'attente pour la correspondance pour Bordeaux.

 19h45, Mireille est enfin dans mes bras. Jean-Pierre Descamps, mon Webmestre préféré, ainsi que sa fille, sont là, fidèles parmi les fidèles.

 Je remercie pour leurs messages : Maurice Brunner à Caracas, Cleisa à Sao Paolo, Daniel Surprenant, Augusto Garrido Huergo en Argentine, Manuel Gonzalez Avila à Guatemala Ciudad et Jean-Pierre Descamps.

 Pensée du jour : "Seule la vérité est révolutionnaire". Antonio Gramsci.

E   P   I   L   O   G   U   E

 
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Le voyage est terminé. D'autres viendront rapidement, toujours pour la construction du Colloque, mais cette fois en Europe.

 Je n'ai voulu ni faire œuvre d'ethnologue, ni d'écrivain.

 J'ai donné mes impressions, mes observations, mes savoirs, mes sentiments, ceci me permettant pendant 4 mois et demi de me libérer de ma solitude partielle et de communiquer avec tous ceux qui se sont connectés ou qui m'ont écrit : je les remercie ici, et j'aurai du plaisir à les voir bientôt. Sans Internet, je me rends compte que tout ceci aurait été bien plus difficile.

 J'ai sûrement commis des erreurs, mal interprété certains événements, mal compris certaines personnes. Ces attitudes me sont involontaires, et je vous prie de m'en excuser.

 Pour dire la vérité, je dois avouer que je n'ai pas tout dit, volontairement, trois fois pour le moins :

-         deux fois pour des renseignements confidentiels qui m'ont été donnés et qui, dévoilés, pourraient compromettre certaines actions, recherches et personnes,

-         une fois pour une agression dont j'ai été victime (sans blessure) et de façon maligne. Je n'ai pas voulu en parler pour ne pas gêner les hôtes du pays qui m'accueillaient.

 J'ai connu des moments de grande curiosité, d'enthousiasme, de découverte, de déception, de dépression, à l'image de la vie. Mais je peux dire que je l'ai fait, et j'en ai quelque fierté légitime. Il fallait le faire, et le défi a été relevé. J'en connais qui, me jalousant avant de partir, seraient rentrés depuis longtemps déjà.

 Je suis allé dans tous les pays prévus au départ, et c'est seulement l'annulation de l'enseignement envisagé à Montréal qui a réduit la durée du périple de 1 mois et demi.

 Enfin je remercie Mireille pour le mal qu'elle s'est donnée à retranscrire et à mettre en forme mes chroniques et Jean-Pierre Descamps et sa fille Delphine pour le temps et la créativité qu'ils ont consacré à rendre ce site vivant et attractif, qui, avec ma seule écriture, aurait pu paraître terne.

 Pensée ultime : "La seule vérité absolue, c'est que tout est relatif". Auguste Comte.

 (le vrai !)

 
 

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